• Concours Another : Partie écrite: Participation de _Bernard_ : N°727

    BAAADAAAAS ! Que dire de plus ? Ce personnage a un de ces charismes comme on en fait plus ! Un prisonnier ? Ohohoh c'est intéressant ça, je dirais même c'est totalement dans le thème. Tant de mystère qui plane sur ce personnage~ Donc voilà la participation de Bernard sans plus tarder.

     

    727

     

    Il se tenait là, dans l'ombre, debout. Dehors, dans le froid, il était immobile, fixant le sol, la pensée vide, le regard vague. Il était seul, adossé sur un mur dans une rue sombre et humide. Si il y avait seulement une personne avec lui, aussi bien le connaissait-il, elle n'aurait pu deviner quels démons pouvaient bien s'agiter dans son esprit. D'où venait-il ? Que faisait-il ici ? Qu'attendait-il ? Tant de questions que nous pouvons nous poser, et qu'il avait l'air de lui-même se poser. 

     

    Mais ce n'était définitivement pas ce qui nous intéressait ce soir. Soudain, comme réveillé de sa torpeur, l'homme se détacha de son mur et leva les yeux. Son regard, seul, suffisait à décrire sa solitude et sa froideur mais surtout, un détachement aussi dur que l'acier et aussi inflexible que le roc. Un bleu glacé mêlé à un gris pâle sur son iris, soulignait son regard perçant et indescriptible. Son visage, rude et grossièrement taillé, possédait néanmoins une certaine finesse de par l'encadrement de ses cheveux, fins et lisses. Ils étaient assez longs et descendaient en pointes raides sur son front et sa nuque, cachant à moitié plusieurs cicatrices de longue date. Il portait un long in manteau descendant à ses chevilles qui flottait dans la légère brise du soir, le donnant un air presque surnaturel.

     

    D'un geste brusque, il se mit en marche. Après avoir marché quelque peu, il arriva devant un bâtiment sobre qui cachait un escalier s'enfonçant dans un sous-sol. Avant d'y descendre, il sortit un objet qui ressemblait au manche d'un poignard. Il sembla activer un mécanisme et il sortit de son gadget, une lamelle de métal très mince qui était toute blanche. Elle commença à s'illuminer progressivement jusqu'à produire un violent éclat lumineux. Puis il découpa une bouche d'aération avec l'étrange objet qui semblait faire fondre la matière au contact. Il se faufila dans les conduits d'aération et les suivit jusqu'à arriver vers une autre bouche d'aération qui donnait la vue en contrebas sur une pièce illuminée qui ressemblait vaguement à une salle de séjour. Un homme arrive par l'entrée principale accompagné de deux jeunes femmes à ses bras.

     

    A peine eut-il le temps de s'installer que notre protagoniste fait sauter la bouche d'aération et fait irruption dans la pièce.

     

    « T'es qui toi, demanda l'homme, mi-surpris, mi-dédaigneux.

    - La mort n'a pas d'identité.

    - Me dis pas que t'es encore un de ces crétins qui se font appeler Another ? Lança-t-il d'un air sarcastique.

    - Mmph, ne me mets pas dans le même panier qu'eux…

    - Dans tous les cas, si tu me défies, j'accepte ! Ricana-t-il. On verra combien de temps tu vas tenir... »

     

    Sans un mot de plus, au moment même où les femmes s'enfuient en hurlant, ils dégainèrent leurs armes.

     

    L'homme patibulaire dégaina un pistolet et tira plusieurs fois sur notre protagoniste sans même le toucher une seule fois. Il les avait esquivés et s'était servi du mobilier pour parer les tirs et fonça sur l'homme en lui donnant un coup de table (littéralement) dans le poignet, le faisant lâcher son pistolet. L'ennemi saisit un katana qui servait de décoration pour se défendre au corps à corps, mais avant même d'avoir pu attaquer, il dût se mettre sur la défensive. Son ennemi avait dégainé sa lame de lumière et l'assaillait de toutes parts. Au bout d'un moment, la lame du katana finit par se rompre sous la chaleur. L'homme sort un poignard mais à quelques centimètres de le planter dans le torse du protagoniste, sa main se fait violemment couper, ne saignant même pas, carbonisée par l'impact. Il pousse un cri de douleur et s'affale au sol. C'est à ce moment que notre personnage recule de quelque pas et pointe son épée vers l'homme.

     

    « Ton… ton nom… Mon garçon… articula difficilement, l'homme à terre.

    - J'en ai pas. Prisonnier secret 727, identité officielle effacée.

    - Ha… Que Dieu te pardonne… Tu as bien fait… haleta-t-il, arborant un sourire forcé.

    - J'ai pas besoin de ta pitié. Et encore moins de celle de Dieu. »

     

    Sur ces derniers mots, il décapita l'homme d'un coup posa plusieurs charges de C4 dans le bâtiment et sur le corps sans tête puis repartit par le même conduit d'aération... 


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