• Project : Knights, the Fallen World Chapitre 2

    Ta-da, surprise, c'est encore moi, le Rob-o de service ! Et devinez quoi ? Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, voici le nouveau chapitre de Project : Knights, the Fallen World ou Chevaliers, le monde éffondré (#VF) 

    Cette fois ci pour la chanson découverte, j'ai choisi [us] de Aimer ft. TK from Ling Tosite Sigure parce qu'à un certain moment de la chanson, ça parle de la fragilité de la beauté de la planète, donc ça passe bien

     

    https://www.youtube.com/watch?v=mCVHmS1HNCI

     

    Chapitre 2 : Par l'acier et le sang


    An ouvrit les yeux. Tout tournait autour de lui, les images dansaient. Il se releva brusquement, mais son bras le lança et il lâcha un cri étouffé. Il ne prit pas longtemps à remarquer les marques sombres étranges sur le bras douloureux. Qu'est-ce-que cela pouvait donc signifier. Une voix le sortir de sa réflexion :
    -C'est sur ton bras depuis que l'on t'a soigné...apparemment ça ne partira pas aussi facilement.

    Il tourna la tête et vit une jeune fille, mais il la reconnut quelques instants après. C'était celle qu'il avait « sauvé » du monstre peu de temps avant.

    - Tu parles ma langue ? Fit-il, troublé

    - Mais oui enfin...tu ne te rappelles pas que les humains de notre époques ont à la fois une langue commune et une langue ancestrale ?

    Maintenant qu'elle l'évoquait, il se souvint que le chef lui en avait parlé. Après la catastrophe, les humains qu'il restait sur terre avaient mis en commun des savoirs afin de créer une langue qui serait diffusée et parlée par la plus grande majorité. Ainsi ils n'auraient pas la barrière du langage entre personnes. Il restait si peu d'humains par rapport à quelques années auparavant… Quelques langues de l'ancien monde avaient survécu à cet événement radical. Le français, l'anglais, le Japonais, le chinois peut-être. Le reste était soit perdu à jamais avec le peuple qui le parlait, soit il était parlé par des minorités.

    - Ah euh...c'est vrai dit-il en cachant sa honte.

    - Je tiens à te remercier d'avoir risqué de perdre un bras pour me sauver. Là d'où je viens, l'on se doit d'être reconnaissant envers ceux qui nous aident.

    - Je vois...l'Asie ou ce qu'il en reste tout du moins a gardé cette tradition respectueuse, comme quoi les vieilles habitudes sont tenaces, dit-il en plaisantant quelque peu.

    Elle le regarda un instant, puis ne put s'empêcher de pouffer de rire.

    - Tu es un marrant toi, haha, Omoishiro,

    An n'était pas un spécialiste des langues, pourtant il reconnut ce mot, c'était sûrement du japonais. Il avait regardé quelque uns de leur productions animées avant que le monde sombre dans le chaos, il avait bien apprécié le style, bien que cela ait peu d'importance à l'heure actuelle. Il allait répondre puis s'arrêta et regarda encore une fois sa main. Elle lui parût étrange pour un moment.

    -AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

    Un cri affolé perça le calme qui régnait sur le village. N'écoutant que son instinct, An se rua alors à l'extérieur, tandis que la jeune fille suit ses pas de près. Des gens paniqués fuyaient dans toutes les directions possibles, et un autre totalement paniqué rentra dans An qui le saisit fermement par l'épaule.
    - Il se passe quoi ? Pourquoi tout le monde part en courant ?! Une attaque ?
    - C'est...C' EST AU TERRAIN D’ENTRAINEMENT… IL… LE HAAAAA !
    Il bouscula An et s'enfuit.
    -On y va ! Il se passe quelque chose de pas nette là-bas !
    -Oui…

    Dans le chaos, ils se frayèrent un chemin jusqu'au terrain vague des recrues. Ils aperçurent un groupe de jeunes recrues qui se tenaient en cercle autour d'une zone. Il criaient et semblaient former corps autour d'une masse. Ils virent alors le chef des entraîneurs au milieu aux prises avec une sorte de créature ressemblant vaguement à un gros oiseau. Son aile droite était coupée, laissant s'échapper le même liquide noirâtre. À chaque fois que la bête tentait de sortir, elle se faisait repousser par des coups de lame venant des soldats agglutinés autour. La situation avait l'air d'être sous contrôle alors An et l'inconnue décident d'aller aider les blessés. Habituellement, tous ceux infectés trop gravement par devaient être achevés car la contamination était bien trop virulente. Alors qu'ils sont en train d'escorter un des entraîneurs vers la tente des soigneurs, un bruit de métal intense résonna. An tourna la tête et vit le chef des entraîneurs lâcher qu'il restait de son arme. Le Bec de la créature avait traversé son armure et sortait de l'arrière de son épaule. Il éructa et toussa, alors que les autres soldats se jetèrent sur la créature pour tenter de sauver le moniteur. An comprit soudain...l'entraîneur s'était sacrifié en combattant la bestiole seul, pour minimiser les victimes. La chose battit de l'aile, balayant sans problème ceux qui l'entourait. L'instituteur tourna faiblement la tête du côté d’An. Avec une difficulté que l'on pouvait imaginer, il détacha quelque chose de sa ceinture et tira sur une sorte de goupille. C'était un des seuls reliquats de l'ancienne civilisation : les explosifs. Le « pshii » caractéristique de la mèche se fit entendre et avant même qu’An ai le temps de serrer son épée, une explosion qui envoya le monstre sur quelques mètres. Le corps du moniteur avait totalement disparu, ou plutôt il ne restait que des cendres, laissant une trace noire sur le sol. Le sang d'An ne fit qu'un tour. Il avait vu le regard de l'homme juste avant qu'il rende son dernier souffle, il disait : "Je te laisse la suite An" La jeune femme détacha ses armes. Une hachette et une épée, et partit à l'assaut de la bête. Au moment, où le bec de la monstruosité frappa, elle glissa sous son ventre et entailla tout son estomac avec l'épée. Arrivée au bout, elle se releva et lança sa hachette de toutes ses forces vers la tête de l'oiseau qui cria quand le tranchant s'encastra dans le crane monstrueux. An profita alors du temps que lui avait donnée l'autre et attaqua à son tour la bête. Dans sa fureur elle donnait des coups de patte qui décimèrent quelques soldats dans des cris atroces, répandant leur sang sur le sol aride. Les autres couraient dans tous les sens, paniqués. La mort de l'entraineur avait sûrement semé le trouble parmi les recrues. Il arriva au niveau de la tête de la créature et donna un coup de taille sur le côté droit de son bec, déchirant l'oeil au passage. An saisit alors la hachette plantée dans le crane pour reprendre son équilibre. Il se fait projeter en arrière par un coup de tête de la créature. Avant de s'écraser sur le sol, l'oiseau saisit la lame de l'épée et commença à secouer dans tous les sens. L'épée ne fit pas long feu et se brisa, achevant d'envoyer An sur quelques mètres au sol. Dans l'instant qui suivit, il vit la bête fondre sur lui avec son bec acéré. La jeune asiatique tenta d'attaquer le flanc du monstre pour le faire reculer, mais un coup d'aile la renvoya en arrière, la projetant également sur le sol. Comment ses créatures pouvaient-elles être aussi intelligentes ? On dirait qu'elles se battaient depuis toujours contre des êtres humains. Le bec arrivait à tout allure, et An ne voyait pas comment il pouvait se sortir de là. Il était mal tombé, la douleur de sa cheveille l'empêchant de se relever à temps. Un nuage de poussière se souleva à cause du choc. La japonaise regarda alors horrifiée là où retombait la poussière, pensant un instant que le soldat avait rendu l'âme, quand elle pût distinguer que l'oiseau géant ne bougeait plus, ou plutôt n'arrivait plus à se mouvoir.  Quand toute la poussière fût retombée, elle révela qui An tenait fermement le bec du l'oiseau, tellement fermement que celui-ci ne pouvait plus bouger la tête. Le bras qui plus tôt était blessé était maintenant recouvert de marques noires exactement comme la couleur de la texture noire dont était formé les hybrides. An lui-même semblé troublé de voir son bras dans cet état, pourtant le plus important pour l'instant était de se débarrasser de l'hybride justement. Il serra encore plus le bec la bête, qui commença à se fissurer. D'un mouvement sec, il tourna le poignet et l'oiseau s'écrasa sur le sol à côté de lui, «  bouche » ouverte. An se traina son corps et lui et enfonça son poing dans la gorge. Tout à coup, on entendit un gros brui de chair que l'on déchiquète et des sortes de pics noirs sortirent de différents endroits de la gorge de l'oiseau, qui se mit à saigner non pas rouge, mais bien de l'affreux liquide noirâtre, eclaboussant le visage d'An. La créature rendit alors son dernier souffle. Quand il eût fini, le bras d’An redevint ce qu'il était avant, les striures . En regardant autour de lui, il vit que tout le monde le fixait. Un des soldats dont il ne connaissait pas le nom ouvrit alors la bouche :
    - An...tu...tu...es devenu...

    - Un hybride ? Compléta un autre, sous le choc ?
    - Hein ? Comment ça ? Répondit An qui ne comprenait pas plus qu'eux ce qu'il venait de se passer.
    Il jeta un regard sur sa main. La jeune femme qui était restée silencieuse jusque-là, se rapprocha de lui. Dans ses yeux, An pouvait lire à la fois peur et soulagement. Il commença à se demander pourquoi, il ne se connaissait que depuis à peine deux jours.
    - Comment est-ce que tu as fait ça ? Fit-elle.
    - J'en sais rien...en fait ça s'est passé tout seul quand l'autre créature m'a foncé dessus. Moi j'ai fait que mettre mon bras devant moi par réflexe. Ça doit être quand j'ai tué la bête la dernière fois,  il m'a mordu… Mais je ne pensais pas que c'était possible de se transformer en "hybride".
    -An, je crois qu'on va devoir s'expliquer devant ton chef…
    -Comment tu sais que je m'appelle An...et pourquoi on devrait s'expli…
    Il vit alors au-dessus de l'épaule de la fille, le chef du village, qui regardait dans sa direction avec un grand air d'incompréhension.
    - Haha...on est pas dans la merde, soupira-t-il, alors qu'autour de lui plein de gens s'affairaient pour aider les blessés. Le village avait été plongé dans le chaos, et quand à AN, il sentit que son futur n'avait jamais été aussi incertain. 

    - Comment tu t'appelles, demanda-t-il à la jeune file.
    -Akane...Akane Yoshida.

    -Akane, hein ? J'aime bien.

    Akane le regarda un instant, sourit et des villageois vinrent avec un drap pour porter An. 

     

     

     

     

    À Suivre...


  • Commentaires

    1
    Feuille
    Mardi 16 Mai 2017 à 23:13

    Je te lève mon chapeau ! 

    Bravo ! Banzai ! Je trouvais le début un peu maladroit, mais tu m'as vendu du rêve avec cette superbe description de la scène contre cette hybride aviaire redoutable ayant fini trachéotomisé x)

    Bon boulot vraiment continue par pitié, je veux voir jusqu’où le jeune et vaillant An ira !

    2
    Jeudi 8 Juin 2017 à 14:25

    L'homme de l'ombre se révèle !

    1) Pourquoi je trouve que ça ressemble de plus en plus à God Eater ?
    2) Tu l'as appelé Akeru à un moment "N'écoutant que son instinct, Akeru se rue alors à l'extérieur, tandis que la jeune fille suit ses pas de près."
    3) Par rapport au début, je commence à trouver ça plus intéressant (non pas que ça ne me plaisait pas, mais la série devient plus intéressante, à ma grande surprise).
    4) Je vais lire le prochain chapitre.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :