• Yosh ! C'est avec grand plaisir que j'annonce la fin du concours Another. Merci pour vous participations, autant écrites que graphiques! Les résultats seront disponibles après la sortie du Chapitre 6 (Oui j'ai du mal à le faire sortir celui là u.u) Merci de votre patience et à bientôt pour un autre concours (enfin j'espère u.u).


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  •  Désolé de l'attente, j'étais entre flemme et boulot.Le chapitre 6 viendra dans le prochain article.Voilà le chapitre 5 de Project: Another, enjoy !

     

    La journée avait bien avancé quand Akeru  sortit de sa torpeur, il avait passé un long moment, assis sur son lit, à se dire que tout cela n'était qu'une blague.

    "-Un faux Scavenger ? Non, un leurre pour nous tromper, ou bien... ça parait trop enfantin pour les informateurs de Another...

    Il se leva pour se diriger vers sa salle de bain, dans laquelle il vit son reflet, à travers le miroir. Il avait une tête horrible, à cause du manque de sommeil de ces dernières nuits. Il se  lava le visage, puis de descendit pour voir ce que faisait sa partenaire. Il se frottait les cheveux, comme il le faisait à chaque fois qu'il y avait quelque chose qui le troublait. En descendant les escaliers, il soupirait doucement, en repensant à ce combat contre Grinsberg, à la manière dont il tenait son couteau, et à son visage plein de terreur quand le canon du pistolet était sur sa tempe. Arrivé en bas, il chercha Hoshiko du regard et la trouva allongée sur un fauteuil, et contrairement à lui, elle avait toujours l'air calme et posé, avec le regard que Akeru connaissait bien. Quand elle le remarqua, elle se releva. 

    -Ah Akeru, je suis contente que tu sois revenu à toi, j'ai reçu un appel du quartier général.

    -Qu'est ce qu'ils voulaient ? 

    -Apparemment notre échec les a fait réagir, et ils m'ont fait part de deux informations. Premièrement, un nouvel agent a été ajouté à notre équipe, pour nous faciliter la tâche, il est déjà en route...

    -Attends quoi ? Un autre membre ? Qui est déjà en route ?

    -Oui et la deuxième information, c'est que l'on doit se rendre en ville pour rencontrer un autre informateur. 

    -Mais alors qu'est-ce qu'on attend ?

    Il se regardèrent un instant, et une demi heure plus tard se retrouvèrent en bas de leur immeuble. Ils entamèrent alors leur route vers la cité qui se dessinait dans l'après-midi. L'air était frais, comme à son habitude à cette période de l'année. Le vent soufflait dans leur cheveux, alors qu'ils avançaient d'un pas assuré. Akeru aimait bien admirer la cité sous toute ses formes, et se rappelait du peu de temps qu'il y avait passé. Il était vrai qu'il n'avait jamais fait beaucoup de choses dans cet endroit puisque la plupart du temps, son occupation de tueur de criminel l'obligeait à combattre dans les ruelles le soir, et il vivait en dehors de la ville, dans le bâtiment qui leur avait été attribué par Another. Sa réflexion prit fin quand il croisa Hoshiko du regard. Comment faisait-elle pour être toujours aussi calme ? Même après un échec aussi cuisant ? Le son de la voix de la jeune fille brisa le silence. 

    - Il y a un problème ? Quelque chose te tracasse ? 

    -Je repense à cette affaire de Scavenger... Et ça m'énerves...

    -Tu sais tôt ou tard, on l'aura, ce n'est qu'une question de temps.

    -J'espère juste que tu as raison, je ne veux pas que des gens meurent à cause de malades comme lui...

    Hoshiko ne comprenait pas toujours le sens commun, mais ses paroles savaient toujours redonner du poil de la bête à Akeru. Après une longue marche, ils arrivèrent dans un petit quartier, et Hoshiko fit signe à son partenaire de la suivre vers une petite ruelle. Il découvrit alors une porte par laquelle ils entrèrent sans un  mot, et qui menait vers des salles, que le jeune homme reconnu du premier coup. 

    -C'est un des centres d'Another ? Dans ce quartier ? 

    -Oui, on nous attend ici, pour nous donner de nouvelles directives concernant l'enquête "Scavenger".

    -Ils ont déjà des informations ? Ils sont efficace. 

    Un homme apparaît de derrière un mur et les accueillit avec un regard chaleureux en leur faisant signe de les suivre. Sans se faire prier, le duo se mit à emboîter le pas à l'informateur. Il les fit entrer dans son office sobre,  où se se trouvait son bureau et des chaises simples. En s'asseyant sur son fauteuil il leur intima de prendre place puis prit un air plus grave. 

    -Comme vous le savez, agents, les ordres concernant Scavenger sont arrivés, et l'échec de son élimination pourrait avoir un impact incommensurable sur le milieu de la criminalité, puisque je vous le rappelle que savoir qu'Another a échoué dans son travail, incite tous ces malfrats à douter de notre compétence et par la même accomplir plus de méfaits.

    -Quelles sont les nouvelles marches à suivre ? , dit alors Hoshiko avec le plus grand posé et sérieux.

    -D'autres informateurs m'ont donné des pistes pour Scavenger, partir dans la partie malfamé de la ville pour enquêter.

    -Attendez quoi, un coin malfamé ? S'exclama le jeune garçon. 

    -Oui ce genre d'endroits existent encore à notre époque, prostitution et mauvais goût sont des mots d'ordre dans ces lieux. Vous devrez vous rendre là bas pour trouver une quelconque  information sur l'activité ou l'identité de Scavenger.

    -Compris, nous irons là-bas et cette fois-ci nous accomplirons la mission, répliqua Hoshiko. 

    -Vous pouvez disposer. Un véhicule vous attend non loin. Ah oui Akeru, c'est bien ça ? J'ai à vous parler en privé.

    Ils se levèrent, et Hoshiko salua l'informateur puis se dirigea vers la sortie en faisant comprendre à Akeru qu'elle l'attendrait ici. Il suivit l'homme un peu plus loin. Celui-ci le regarda un moment, puis posa sa main sur son épaule et déclara.

    -Puisque que vous êtes obligés d'aller par là-bas, laisse moi te donner un conseil... Surveilles et protèges ta partenaire, la perte d'un compagnon est plus que douloureuse pour un agent d'Another...

    -Qu'est ce que vous voulez di...

    -Tu devrais rejoindre ton amie, penses-y juste de temps en temps, essayes de tenir cette promesse s-il-te-plaît.

    Totalement déconcerté par les paroles de l'informateur, il rejoignit Hoshiko qui ne l'interrogea pas sur la nature de sa discussion privée. En sortant du bâtiment, Akeru suivit sa camarade qui regardait son téléphone et ils arrivèrent face à une rue dans laquelle se trouvait une moto banale, ce qui surprit fortement Akeru.

    -C'est ce véhicule là dont il parlait ?

    -Selon le radar, oui.

    Ce n'était pas tant le fait que ça soit une moto, mais d'être aussi proche physiquement de Hoshiko, qui embarrassait fortement Akeru, depuis la dernière fois. Malgré tout, ils s'approchèrent et considérèrent la moto. Un élan de motivation reprit le garçon, et il monta sur la moto, avec Hoshiko à l'arrière. Dans un sourire de détermination, il lança : 

     -Cette fois ci Another ne laissera pas tes crimes impunis, Scavenger...Nous arrivons..."

    Le bruit de la moto déchira le silence et les deux agents furent partis, plus prêts que jamais.

    à suivre...

     

     


    11 commentaires
  • C'est clair, il impose le respect ce personnage. Il fait le même travail qu'Another  mais n'en fait pas partie. En plus la présentation est juste trop classe et plus qu'originale. Encore un personnage de plus, qui me donnera du mal à choisir qui gagnera. Un certain Jack Cross (Intéressant) et un logo bien sympa. Du beau travail de la part de Atilem. 


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  • BAAADAAAAS ! Que dire de plus ? Ce personnage a un de ces charismes comme on en fait plus ! Un prisonnier ? Ohohoh c'est intéressant ça, je dirais même c'est totalement dans le thème. Tant de mystère qui plane sur ce personnage~ Donc voilà la participation de Bernard sans plus tarder.

     

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    Il se tenait là, dans l'ombre, debout. Dehors, dans le froid, il était immobile, fixant le sol, la pensée vide, le regard vague. Il était seul, adossé sur un mur dans une rue sombre et humide. Si il y avait seulement une personne avec lui, aussi bien le connaissait-il, elle n'aurait pu deviner quels démons pouvaient bien s'agiter dans son esprit. D'où venait-il ? Que faisait-il ici ? Qu'attendait-il ? Tant de questions que nous pouvons nous poser, et qu'il avait l'air de lui-même se poser. 

     

    Mais ce n'était définitivement pas ce qui nous intéressait ce soir. Soudain, comme réveillé de sa torpeur, l'homme se détacha de son mur et leva les yeux. Son regard, seul, suffisait à décrire sa solitude et sa froideur mais surtout, un détachement aussi dur que l'acier et aussi inflexible que le roc. Un bleu glacé mêlé à un gris pâle sur son iris, soulignait son regard perçant et indescriptible. Son visage, rude et grossièrement taillé, possédait néanmoins une certaine finesse de par l'encadrement de ses cheveux, fins et lisses. Ils étaient assez longs et descendaient en pointes raides sur son front et sa nuque, cachant à moitié plusieurs cicatrices de longue date. Il portait un long in manteau descendant à ses chevilles qui flottait dans la légère brise du soir, le donnant un air presque surnaturel.

     

    D'un geste brusque, il se mit en marche. Après avoir marché quelque peu, il arriva devant un bâtiment sobre qui cachait un escalier s'enfonçant dans un sous-sol. Avant d'y descendre, il sortit un objet qui ressemblait au manche d'un poignard. Il sembla activer un mécanisme et il sortit de son gadget, une lamelle de métal très mince qui était toute blanche. Elle commença à s'illuminer progressivement jusqu'à produire un violent éclat lumineux. Puis il découpa une bouche d'aération avec l'étrange objet qui semblait faire fondre la matière au contact. Il se faufila dans les conduits d'aération et les suivit jusqu'à arriver vers une autre bouche d'aération qui donnait la vue en contrebas sur une pièce illuminée qui ressemblait vaguement à une salle de séjour. Un homme arrive par l'entrée principale accompagné de deux jeunes femmes à ses bras.

     

    A peine eut-il le temps de s'installer que notre protagoniste fait sauter la bouche d'aération et fait irruption dans la pièce.

     

    « T'es qui toi, demanda l'homme, mi-surpris, mi-dédaigneux.

    - La mort n'a pas d'identité.

    - Me dis pas que t'es encore un de ces crétins qui se font appeler Another ? Lança-t-il d'un air sarcastique.

    - Mmph, ne me mets pas dans le même panier qu'eux…

    - Dans tous les cas, si tu me défies, j'accepte ! Ricana-t-il. On verra combien de temps tu vas tenir... »

     

    Sans un mot de plus, au moment même où les femmes s'enfuient en hurlant, ils dégainèrent leurs armes.

     

    L'homme patibulaire dégaina un pistolet et tira plusieurs fois sur notre protagoniste sans même le toucher une seule fois. Il les avait esquivés et s'était servi du mobilier pour parer les tirs et fonça sur l'homme en lui donnant un coup de table (littéralement) dans le poignet, le faisant lâcher son pistolet. L'ennemi saisit un katana qui servait de décoration pour se défendre au corps à corps, mais avant même d'avoir pu attaquer, il dût se mettre sur la défensive. Son ennemi avait dégainé sa lame de lumière et l'assaillait de toutes parts. Au bout d'un moment, la lame du katana finit par se rompre sous la chaleur. L'homme sort un poignard mais à quelques centimètres de le planter dans le torse du protagoniste, sa main se fait violemment couper, ne saignant même pas, carbonisée par l'impact. Il pousse un cri de douleur et s'affale au sol. C'est à ce moment que notre personnage recule de quelque pas et pointe son épée vers l'homme.

     

    « Ton… ton nom… Mon garçon… articula difficilement, l'homme à terre.

    - J'en ai pas. Prisonnier secret 727, identité officielle effacée.

    - Ha… Que Dieu te pardonne… Tu as bien fait… haleta-t-il, arborant un sourire forcé.

    - J'ai pas besoin de ta pitié. Et encore moins de celle de Dieu. »

     

    Sur ces derniers mots, il décapita l'homme d'un coup posa plusieurs charges de C4 dans le bâtiment et sur le corps sans tête puis repartit par le même conduit d'aération... 


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  • Y'a de l'idée derrière ce logo, et en plus l'écriture de Gaellah passe super bien, alors que dire de plus ? 


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